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Chroniques d'une maman bordélique et râleuse
12 mai 2014

Chapitre Deuxième - Ah l'Amouuur!!!

 

Coeur heureux

 

 

Paris, c'est la capitale de l'amour. Ou la capitale tout court. C'est en tout cas là que j'ai décidé de poser mes bagages en compagnie de mon premier petit copain "sérieux" (par là j'entends + de 3 mois de relation continue, ouhlala le grand exploit!!). L'homme de ma vie, le père de mes enfants, mon compagnon de route, etc, etc. Du moins, le pensais-je (dur comme fer) à l'époque (punaise mais que la jeunesse peut nous rendre niaise!!!). Parce qu'en vrai....bin ce ne fût pas tout à fait ça.

Déjà, il faut savoir que la ville c'est cher, mais que Paris c'est encore plus cher. Le loyer, la bouffe, les transports, les loisirs, etc. Alors un studio de 24m2 c'était bien tout ce qu'on pouvait s'offrir. Faut dire aussi qu'à 19 ans, en étant à la fac, faut pas rêver, on roule rarement sur l'or. Mais c'était notre palais, notre nid d'amour et de toute façon, on était tellement fort, que nous on supporterait de vivre à l'étroit sans aucun problème. Ce fût la passion dévorante, l'amour avec un "A" majuscule. Mes yeux ne voyaient que lui, mes pensées ne voguaient que vers lui, ma gondole de l'amour s'engluait dans un nuage rose bonbon de mots doux tout sucrés. C'était bien, c'était magique, c'était la liberté et l'indépendance!! Yeeeehaaaa!!!! (et bien tôt PAF! le chien!).

Mais, j'ai par la suite, fait une découverte étrange....si on ne travaille pas, l'argent ne rentre pas (constat peu réjouissant il faut le dire). Et sans argent, pas de possibilité de régler le loyer (oh! ah bon?!). Et pour avoir toujours plus d'argent il faut toujours plus travailler (quoiqu'en fait à mon âge je me dis que plus on bosse moins on palpe et moins on se bouge plus l'état nous paie! Mais bon, autre sujet....). Le problème c'est que lorsqu'on vit à deux, normalement, il faut être deux à travailler. Mais l'homme si parfait que j'encense, se découvre en fait être un mâle en perdition avec un gros poil dans la main qui refuse de bouger son petit derrière trop précieux et qui préfère rester visser sur son canapé à fumer des cigares magiques en regardant Hercule Poirot à la télé. Bon, ok. Finalement, vu de son point de vue, ça n'a pas l'air si mal (oui bon tout est relatif). Alors, je fais pareil. Je fume et m'enfume. Je me brouille le cerveau. Je ne fais plus rien mais j'ai faim. Je me coupe les cheveux toute seule (non mais quelle idée!!!!), je m'habille tel un grand sac poubelle géant ou encore façon peau d'éléphant. J'ai des cernes sous les yeux et le teint blafard, mais quand même, parfois je me dis que j'aimerai bien passer à autre chose.

Alors je décide de reprendre mes études. Je décide d'un métier. Je m'y tiendrai, c'est sûr!!! Je me renseigne, je passe des coups d'fil. C'est décidé! A la rentrée je fais une école parisienne et je deviens plumassière!!!! (Oué bon, j'ai toujours eu la folie des grandeurs, et j'ai toujours détesté faire comme tout le monde). Oui, sauf que le gars là, le mec en question qui n'est plus un homme viril et romantique mais juste un mec qui a tendance à me gâcher mon air, part en vacances, me laissant seule dans ce studio puant le tabac froid pour une semaine. Je me dis que c'est cool. Je vais donner un bon coup de propre à notre "chez nous". Repartir de zéro et au retour du mâle, lui expliquer, et on va tout améliorer, ensemble.

Mais non. Moi en l'occurence, le mâle viril et courageux, a profité de son absence pour m'appeler et me dire au téléphone "c'est fini, toi tu pars, moi je reste". Voilà. Larguée au téléphone, dans "notre" appart' par l'amour de ma vie. Encore une suite en eau d'boudin!! Non mais sérieux....après un an et demi de vie commune....tssss!!

Résultat, j'ai mis ma vie dans des petits cartons et une semaine plus tard j'étais partie (dois-je préciser le nombre de mouchoirs épuisés?).Pour une vie plus sereine et tranquille? Muuuué.

Quant à ce malotru, l'avenir le racontera.

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Chroniques d'une maman bordélique et râleuse
  • 25 ans, jeune fille (sisi j'vous assure) pleine d'avenir, maman, râleuse (beaucoup), bordélique (très), gourmande (il n'y a pas d'adjectifs), besoin d'écrire pour ne pas exploser sous la pression des mots, besoin de partager, de rire et d'oublier.
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